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Dracula, Frankenstein, fantôme de Canterville, Fafnir…

Il y a un peu plus d’an à ce jour, Hatier me proposait de créer une nouvelle série, sur le thème des monstres. Quels monstres ? Sous quelle forme ? Pour quel âge ? J’ai fait des recherches, puis des propositions à l’équipe éditoriale et un axe a été choisi : adapter des textes patrimoniaux mettant en scène des monstres.

L’objectif était de rendre accessibles des œuvres classiques aux plus jeunes (6-7 ans) en leur faisant découvrir l’origine des monstres qui peuplent la pop culture. Il n’existait pas encore de collections chez d’autres éditeurs dans cette veine pour la tranche d’âge.

L’équipe de chez Hatier avait ajouté : « Nous avons adoré l’idée des notes encyclopédiques ! Elles pourront ouvrir le récit sous forme de « fiche d’identité » du monstre. En fin d’ouvrage, le dossier documentaire pourra présenter d’autres formes de ce monstre d’hier à aujourd’hui (par exemple : le zombie de Frankenstein à Walking Dead ; qui est devenue de plus en plus rapide et de moins en moins bête ! / Le vampire qui a bien évolué entre Dracula, Buffy et Twilight). Les ré-exploitations  de ces mythes et histoires sont multiples à travers les jeux et des films ».

Aujourd’hui sortent les quatre premiers titres de la série « Monstres et légendes » :

Dracula le vampire, La créature de Frankenstein, Un fantôme à Canterville, Fafnir le dragon du Nord.

Un énorme travail de lecture, de recherches, d’analyse critique et d’écriture ! Une aventure passionnante qui m’a menée de l’islandais Snorri Sturluson à l’émouvante Mary Shelley, du fantaisiste Oscar Wilde à l’irlandais Bram Stocker… Le tout dans une confiance mutuelle avec l’équipe Hatier. Pour mener à bien un tel projet, c’est si important !

Et puis les illustrations style dark fantasy de Vincent Roché font merveille : il sait créer une atmosphère prenante en évitant l’excès de violence, ses compositions, ses couleurs et ses cadrages sont d’une originalité remarquables. Voir mon texte aussi bien illustré est un bonheur !

Et la suite ? Chuuut… On y travaille pour 2024…

Hélène Kérillis