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Sometimes dreams come true…
Lundi 13 novembre 11h30, je m’envole pour les îles du Pacifique, invitée au 17ème salon du livre Lire en Polynésie à Papeete ! Après plus de 20 ans de publications, plus de 80 livres jeunesse, une maison d’édition co-créée, quel magnifique cadeau ! J’en suis très émue…
A cette occasion, paraît en avant-première à Tahiti le titre Vert/Green (collection Mini Léon), illustré par Guillaume Trannoy et traduit par Régine Bobée ; parution prévue en métropole au printemps prochain.
A bientôt pour des nouvelles sous le palmier !

Lundi 13 novembre 22h55

Ia Ora Na Tahiti !

 C’est le même jour… et pourtant il s’est passé plus de 24 heures de voyage ! C’est que nous avons traversé la ligne de séparation de dates… On s’y perd ! Bouffée de parfums à l’atterrissage à l’aéroport de Faaa et accueil chaleureux de toute l’équipe. Je retrouve d’autres invités, Marcus Malte, Steeven Labeau, Auriane Dumortier, Caty et Gilbert Banneville et bien d’autres intervenants. L’aventure peut commencer !

Du 14 au 23 novembre

Journées intenses en rencontres, visites, spectacles, interviews, échanges… Difficile de tout engranger, c’est un vrai tourbillon ! J’ai été accueillie à l’école Ahutoru, à Mamao, Paofai,  Mahina,  Hapapiti, Tamahana, Ahititera, avec un détour par Moorea… Partout des enfants enthousiastes, qui offrent  leurs fleurs, leurs fruits, leurs sourires…  La vie n’a pas la même saveur qu’en Europe, je suis touchée par leur intérêt, leur confiance, et le travail qu’ils ont accompli avec leurs enseignants : on me dit partout que c’est un privilège de recevoir une auteure qui vient de l’autre bout du monde ! Mais pour moi, c’est un privilège de les rencontrer !

Quelques exemples : une classe a transformé la fin d’un de mes albums « Sous la grande vague », d’après l’artiste Hokusai, une autre a illustré « La couleur de la nuit », d’après les oeuvres tahitiennes de Gauguin, avec une autre on a travaillé sur la déclinaison de la couleur verte d’après l’album « Vert/Green »…

Le 23 novembre, à rebours de la course du soleil, retour dans les froidures de la métropole… Je n’arrive pas à fermer la parenthèse estivale…  Les visages polynésiens sont toujpours là, bagage immatériel emporté dans les plis de la mémoire.

Hélène Kérillis